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joyeuses fetes de noele jenaya
mille bisous http://naposca r.centerblog.n et
Par naposcar, le 21.12.2016
très joli blog
Par emilie, le 24.09.2016
trop chouuu
Par firmery, le 09.09.2016
c'est très vrai.
Par Anonyme, le 02.05.2016
magnifique excellent travail felicitation amicalement eric
Par Anonyme, le 17.02.2016
Date de création : 01.01.2013
Dernière mise à jour :
23.08.2017
2973 articles
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Le retour des fleurs
Conte australien
Comme il ne pouvait plus
supporter les hommes et leur
méchanceté, le plus puissant
de tous les sorciers avait décidé
de quitter son pays et de se
réfugier tout au sommet de la
plus haute des hautes
montagnes.
Aussitôt dit, aussitôt fait... Il
s’en alla.
Un grand malheur s’abattit sur
la nature ; toutes les fleurs,
celles des bois, celles des
prairies, celles des collines,
celles des bords de mer, celles
du long des rivières et celles de
lacs moururent
instantanément.
Il n’y en eu pas une seule qui
survécut.
Le pays, jadis si beau et si fleuri
devint rapidement un désert.
Tous les animaux, les oiseaux,
les papillons, les insectes
s’enfuirent après la mort des
fleurs.
Pour voir les fleurs, les
habitants ne pouvaient user
que de leur imagination. Mais
les enfants, qui n’avaient
jamais connu ces merveilles, ne
voulaient pas croire les anciens.
- Vous ne racontez que des
histoires, leur disaient-ils et ils
s’en allaient tristes dans le
décor triste d’un pays sans
fleurs.
Parmi tous ces enfants, il en
était un qui ne pouvait
imaginer que tout eut disparu
pour toujours.
Lorsque sa mère, lassée de
raconter l’ancien temps, se
taisait, il réclamait encore et
encore d’autres histoires car il
aimait entendre parler de la
beauté des fleurs.
Il pensait que lorsqu’il serait
un homme, il partirait à la
recherche du grand sorcier et
lui demanderait de redonner
de la couleur au pays.
Les années passèrent.
Un jour, il fut grand.
Son amour des fleurs avait
grandi avec lui.
Il s’en alla donc trouver sa
mère et lui dit :
- Mère, je vais m’en aller à la
recherche du grand sorcier et
lui demander de nous rendre
les fleurs.
Sa mère le regarda avec des
yeux remplis d’effroi.
- Mais fils ! s'écria-t-elle, tout ce
que je t'ai raconté n'était que
des histoires.
Il ne faut jamais croire aux
histoires.
Je te disais ce que ma mère me
racontait parce qu'elle l’avait
entendu raconter par sa mère
qui le tenait de sa mère.
Malheur à toi ! Les fleurs n'ont
probablement jamais existé.
Tu aurais beau marcher mille
ans, jamais tu ne trouverais le
sorcier qui vit tout en haut de
la plus haute montagne.
Mais le fils ne l’écouta même
pas, il prit son baluchon et s’en
alla.
Les gens du pays qui le voyaient
passer se moquaient de lui :
- Ce garçon est fou ! disaient-ils.
Il n’y a que les fous qui croient
aux histoires.
Le jeune homme se dirigea vers
le nord.
Il marcha longtemps,
longtemps, longtemps et arriva
au pied d'une montagne, si
haute, si haute que son sommet
était invisible.
Il tourna autour de la
montagne, mais ne vit aucun
sentier, seulement de la roche
et des cailloux.
Il tourna encore et encore. Las
de tourner, il se dit :
- « Il faudra bien que je
découvre un chemin. Le sorcier
a dû le prendre pour atteindre
le sommet. »
Il inspecta avec attention les
rochers et finit par découvrir
une petite marche.
En regardant de plus près, il
aperçut une autre petite
marche et puis encore une
autre.
Lorsqu’il leva les yeux vers le
sommet de la montagne, il
aperçut un escalier et il se mit à
grimper sans jamais regarder
en bas pour ne pas avoir le
vertige.
A la fin du premier jour, il
s’arrêta sur une terrasse.
Le sommet de la montagne
n'était pas visible.
Il en fit de même le deuxième,
puis le troisième, puis le
quatrième puis le cinquième
puis le sixième jour.
Il commençait à se décourager
quand, au soir du septième
jour, il aperçut enfin le
sommet.
A force de courage et malgré la
fatigue accumulée depuis 7
jours, il parvient à l’atteindre
juste au moment où le soleil
avait complètement disparu et
que la nuit avait recouvert le
monstre de pierre.
Arrivé tout en haut, il aperçut
une source. Il se pencha pour y
boire un peu d'eau.
Au premier contact de l’eau sur
ses lèvres, toute sa fatigue
s’évapora.
Il se sentit fort et heureux
comme jamais dans sa vie.
Tout à coup, derrière lui, il
entendit une voix qui lui
demanda ce qu'il était venu
chercher sur la plus haute des
hautes montagnes.
- Je suis venu, dit-il, pour
rencontrer le grand sorcier et
lui demander de nous rendre
des fleurs et des insectes.
Un pays sans fleurs, sans
oiseaux et sans abeilles, est
triste à mourir.
Seule la beauté peut rendre les
gens bons et je suis certain que
les gens de mon pays
cesseraient d'être méchants, si
le sorcier leur redonnait les
fleurs.
Alors, le jeune homme se sentit
soulevé par des mains
invisibles.
Il fut transporté délicatement
vers le pays des fleurs
éternelles.
Les mains invisibles le
déposèrent sur le sol au milieu
d'un tapis de fleurs
multicolores.
Le jeune homme ne pouvait en
croire ses yeux.
Il y en avait tant et jamais il
n'avait imaginé que les fleurs
puissent être aussi belles !
Dans l’air, un délicieux parfum
flottait et les rayons du soleil
dansaient sur le sol multicolore
comme des milliers et des
milliers d'arcs-en-ciel.
La joie du jeune homme fut si
grande, qu'il se mit à pleurer.
La voix lui dit de cueillir les
fleurs qu'il préférait.
Il s’exécuta et en cueillit de
toutes les couleurs. Quand il en
eut les bras chargés, les mains
invisibles le reconduisirent
doucement au sommet de la
montagne.
Alors, la voix lui dit :
- Rapporte ces fleurs dans ton
pays.
Désormais, grâce à ta foi et à
ton courage, ton pays ne sera
plus jamais sans fleurs.
Il y en aura pour toutes les
régions.
Les vents du nord, de l'est, du
sud et de l'ouest leur
apporteront la pluie qui sera
leur nourriture, et les abeilles
vous donneront le miel qu'elles
cherchent dans les fleurs.
Le jeune homme remercia et
commença aussitôt la descente
de la montagne qui, malgré la
quantité de fleurs qu'il portait,
lui parut bien plus facile que la
montée.
Quand il revint dans son pays,
les habitants, en apercevant les
fleurs et en respirant leur
parfum, ne voulurent pas
croire à leur bonheur.
Puis, quand ils surent qu'ils ne
rêvaient pas, ils dirent :
- Ah ! Nous savions bien que les
fleurs existaient et que ce
n'étaient pas des histoires
inventées par nos ancêtres.
Et leur pays redevint un grand
jardin. Sur les collines, dans les
vallées, près des rivières, des
lacs et de la mer, dans les bois,
dans les champs et dans toutes
les prairies, les fleurs crûrent et
se multiplièrent.
Tantôt c'était le vent du nord
qui amenait la pluie, tantôt le
vent du sud, de l'est ou de
l'ouest.
Les oiseaux revinrent, ainsi que
les papillons et tous les insectes,
et surtout les abeilles.
Désormais, les gens purent
manger du miel, et la joie
revint sur la terre.
Quand les hommes virent leur
terre transformée grâce au
jeune homme qui avait osé ce
que personne n'avait cru
possible, ils lui demandèrent
d'être leur roi.
II accepta et il devint un roi
bon, courageux et intelligent.
-Rappelons-nous, disait-il, que
c'était la méchanceté des
hommes qui avait entraîné la
disparition des fleurs de notre
pays.
Et, comme personne ne voulait
recommencer à habiter un
désert et à être privé de miel,
chacun s'efforça désormais
d'être aussi bon que possible
pour ne pas fâcher le grand
sorcier.
Que de jolies fleurs ! ça égaye la vie. Notre week end s'annonce beau et chaud. J'espère qu'il en sera de meme pour toi. Grosses bises Jenaya
http://minamusi.centerblog.net
ma douce jenaya
je ne peux pas prendre le temps de lire ton conte mais lorsque j'aurai plus de temps se sera avec un immense plaisir
je t'enlace de toute ma tendresse
je pense fort à toi
mille bisousssssssssssssssssssssssssss
http://ayala.centerblog.net
magnifique image et beau texte
très bon week end ensoleillé
amitié sincère
tarakini
http://tarakini.centerblog.net
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