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Le retour des fleurs

Publié le 18/04/2013 à 21:42 par jenaya

 

 

 

 

 

Le retour des fleurs

 

Conte australien

 

Comme il ne pouvait plus

supporter les hommes et leur

méchanceté, le plus puissant

de tous les sorciers avait décidé

de quitter son pays et de se

réfugier tout au sommet de la

plus haute des hautes

montagnes.

 

Aussitôt dit, aussitôt fait... Il

s’en alla.

 

Un grand malheur s’abattit sur

la nature ; toutes les fleurs,

celles des bois, celles des

prairies, celles des collines,

celles des bords de mer, celles

du long des rivières et celles de

lacs   moururent

instantanément.

 

Il n’y en eu pas une seule qui

survécut.

 

Le pays, jadis si beau et si fleuri

devint rapidement un désert.

 

Tous les animaux, les oiseaux,

les papillons, les insectes

s’enfuirent après la mort des

fleurs.

 

Pour voir les fleurs, les

habitants ne pouvaient user

que de leur imagination. Mais

les enfants, qui n’avaient

jamais connu ces merveilles, ne

voulaient pas croire les anciens.

 

- Vous ne racontez que des

histoires, leur disaient-ils et ils

s’en allaient tristes dans le

décor triste d’un pays sans

fleurs.

 

Parmi tous ces enfants, il en

était un qui ne pouvait

imaginer que tout eut disparu

pour toujours.

 

Lorsque sa mère, lassée de

raconter l’ancien temps, se

taisait, il réclamait encore et

encore d’autres histoires car il

aimait entendre parler de la

beauté des fleurs.

 

Il pensait que lorsqu’il serait

un homme, il partirait à la

recherche du grand sorcier et

lui demanderait de redonner

de la couleur au pays.

 

Les années passèrent.

 

Un jour, il fut grand.

 

Son amour des fleurs avait

grandi avec lui.

 

Il s’en alla donc trouver sa

mère et lui dit :

 

- Mère, je vais m’en aller à la

recherche du grand sorcier et

lui demander de nous rendre

les fleurs.

 

Sa mère le regarda avec des

yeux remplis d’effroi.

 

- Mais fils ! s'écria-t-elle, tout ce

que je t'ai raconté n'était que

des histoires.

 

Il ne faut jamais croire aux

histoires.

 

Je te disais ce que ma mère me

racontait parce qu'elle l’avait

entendu raconter par sa mère

qui le tenait de sa mère.

Malheur à toi ! Les fleurs n'ont

probablement jamais existé.

 

Tu aurais beau marcher mille

ans, jamais tu ne trouverais le

sorcier qui vit tout en haut de

la plus haute montagne.

 

Mais le fils ne l’écouta même

pas, il prit son baluchon et s’en

alla.

 

Les gens du pays qui le voyaient

passer se moquaient de lui :

 

- Ce garçon est fou ! disaient-ils.

Il n’y a que les fous qui croient

aux histoires.

 

Le jeune homme se dirigea vers

le nord.

 

Il marcha longtemps,

longtemps, longtemps et arriva

au pied d'une montagne, si

haute, si haute que son sommet

était invisible.

 

Il tourna autour de la

montagne, mais ne vit aucun

sentier, seulement de la roche

et des cailloux.

 

Il tourna encore et encore. Las

de tourner, il se dit :

 

- « Il faudra bien que je

découvre un chemin. Le sorcier

a dû le prendre pour atteindre

le sommet. »

 

Il inspecta avec attention les

rochers et finit par découvrir

une petite marche.

 

En regardant de plus près, il

aperçut une autre petite

marche et puis encore une

autre.

 

Lorsqu’il leva les yeux vers le

sommet de la montagne, il

aperçut un escalier et il se mit à

grimper sans jamais regarder

en bas pour ne pas avoir le

vertige.

 

A la fin du premier jour, il

s’arrêta sur une terrasse.

 

Le sommet de la montagne

n'était pas visible.

 

Il en fit de même le deuxième,

puis le troisième, puis le

quatrième puis le cinquième

puis le sixième jour.

 

Il commençait à se décourager

quand, au soir du septième

jour, il aperçut enfin le

sommet.

 

A force de courage et malgré la

fatigue accumulée depuis 7

jours, il parvient à l’atteindre

juste au moment où le soleil

avait complètement disparu et

que la nuit avait recouvert le

monstre de pierre.

 

Arrivé tout en haut, il aperçut

une source. Il se pencha pour y

boire un peu d'eau.

 

Au premier contact de l’eau sur

ses lèvres, toute sa fatigue

s’évapora.

 

Il se sentit fort et heureux

comme jamais dans sa vie.

 

Tout à coup, derrière lui, il

entendit une voix qui lui

demanda ce qu'il était venu

chercher sur la plus haute des

hautes montagnes.

 

- Je suis venu, dit-il, pour

rencontrer le grand sorcier et

lui demander de nous rendre

des fleurs et des insectes.

 

Un pays sans fleurs, sans

oiseaux et sans abeilles, est

triste à mourir.

 

Seule la beauté peut rendre les

gens bons et je suis certain que

les gens de mon pays

cesseraient d'être méchants, si

le sorcier leur redonnait les

fleurs.

 

Alors, le jeune homme se sentit

soulevé par des mains

invisibles.

 

Il fut transporté délicatement

vers le pays des fleurs

éternelles.

 

Les mains invisibles le

déposèrent sur le sol au milieu

d'un tapis de fleurs

multicolores.

 

Le jeune homme ne pouvait en

croire ses yeux.

 

Il y en avait tant et jamais il

n'avait imaginé que les fleurs

puissent être aussi belles !

 

Dans l’air, un délicieux parfum

flottait et les rayons du soleil

dansaient sur le sol multicolore

comme des milliers et des

milliers d'arcs-­en-ciel.

 

La joie du jeune homme fut si

grande, qu'il se mit à pleurer.

 

La voix lui dit de cueillir les

fleurs qu'il préférait.

 

Il s’exécuta et en cueillit de

toutes les couleurs. Quand il en

eut  les bras chargés, les mains

invisibles le reconduisirent

doucement au sommet de la

montagne.

 

Alors, la voix lui dit :

 

- Rapporte ces fleurs dans ton

pays.

 

Désormais, grâce à ta foi et à

ton courage, ton pays ne sera

plus jamais sans fleurs.

 

Il y en aura pour toutes les

régions.

 

Les vents du nord, de l'est, du

sud et de l'ouest leur

apporteront la pluie qui sera

leur nourriture, et les abeilles

vous donneront le miel qu'elles

cherchent dans les fleurs.

 

Le jeune homme remercia et

commença aussitôt la descente

de la montagne qui, malgré la

quantité de fleurs qu'il portait,

lui parut bien plus facile que la

montée.

 

Quand il revint dans son pays,

les habitants, en apercevant les

fleurs et en respirant leur

parfum, ne voulurent pas

croire à leur bonheur.

 

Puis, quand ils surent qu'ils ne

rêvaient pas, ils dirent :

 

- Ah ! Nous savions bien que les

fleurs existaient et que ce

n'étaient pas des histoires

inventées par nos ancêtres.

 

Et leur pays redevint un grand

jardin. Sur les col­lines, dans les

vallées, près des rivières, des

lacs et de la mer, dans les bois,

dans les champs et dans toutes

les prairies, les fleurs crûrent et

se multiplièrent.

 

Tantôt c'était le vent du nord

qui amenait la pluie, tantôt le

vent du sud, de l'est ou de

l'ouest.

 

Les oiseaux revinrent, ainsi que

les papillons et tous les insectes,

et surtout les abeilles.

 

Désormais, les gens purent

manger du miel, et la joie

revint sur la terre.

 

Quand les hommes virent leur

terre transformée grâce au

jeune homme qui avait osé ce

que personne n'avait cru

possible, ils lui demandèrent

d'être leur roi.

 

II accepta et il devint un roi

bon, courageux et intelligent.

 

-Rappelons-nous, disait-il, que

c'était la méchan­ceté des

hommes qui avait entraîné la

disparition des fleurs de notre

pays.

 

Et, comme personne ne voulait

recommencer à habiter un

désert et à être privé de miel,

chacun s'efforça désormais

d'être aussi bon que possible

pour ne pas fâcher le grand

sorcier.

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires (3)

Ana le 19/04/2013
Que de jolies fleurs ! ça égaye la vie. Notre week end s'annonce beau et chaud. J'espère qu'il en sera de meme pour toi. Grosses bises Jenaya
http://minamusi.centerblog.net


ayala le 19/04/2013
ma douce jenaya
je ne peux pas prendre le temps de lire ton conte mais lorsque j'aurai plus de temps se sera avec un immense plaisir
je t'enlace de toute ma tendresse
je pense fort à toi
mille bisousssssssssssssssssssssssssss
http://ayala.centerblog.net


tarakini le 20/04/2013
magnifique image et beau texte
très bon week end ensoleillé
amitié sincère

tarakini
http://tarakini.centerblog.net


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